Le numérique et l’intelligence artificielle gagnent en importance et impactent le secteur de la technologie médicale. Le conseiller d’entreprises Roland Berger et Spectaris prévoient que les entreprises de technologie médicale atteindront, en 2028, un chiffre d’affaires de 15 Mds€, uniquement avec les produits et les services digitaux. Actuellement, cela ne représente encore que 3,3 milliards d’euros.
Les grands bouleversements seront causés par les applications BigData, la santé en ligne, la télémédecine et la télésurveillance, ainsi que par les réseaux nécessaires. La vision d’un dossier patient électronique international est étroitement liée à ces approches. Les structures de données sont conçues de telle sorte que le meilleur avantage possible pour les patients soit créé et que la protection des données soit assurée.
La nouvelle médecine numérique est associée à l’espoir de pouvoir détecter les maladies plus tôt, de mieux les traiter et d’améliorer la qualité de vie. De plus, la numérisation permet d’optimiser les processus de soins aux patients et de réduire les coûts du système.
La prochaine grande étape dans la révolution des soins de santé, comme dans de nombreux autres domaines, sera l’intelligence artificielle (IA). Analyse intelligente des données à l’aide d’algorithmes qui apprennent et s’améliorent constamment.
La digitalisation et l’intelligence artificielle impactent directement le secteur des technologies médicales. Dans de nombreux domaines de la médecine, elles permettent déjà d’améliorer les diagnostics et le traitement de certaines maladies. Les innovations sont nombreuses, avec la télémédecine, la télésurveillance des patients, les application BigData et les diagnostics de santé en ligne. On assiste à la montée d’initiatives telles que le projet « Cancer Scout », financé par le ministère fédéral allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF) et mené par l’hôpital universitaire de Göttingen et par Siemens Healthineers. Il a pour but d’améliorer le diagnostic et le traitement du cancer, grâce à un financement de 9,6 millions d’euros sur 3 ans.